. o O Récit du périple !!!!! O o .

JOUR 1 (78 km) :

Nous avons décidé de partir une demi-journée avant la date officielle (09/08/2004) parce que d'une part ce dimanche est très ensoleillé et d'autre part nous anticipons un éventuel retard si un problème mécanique interviendrait lors de notre périple. Ainsi, nous partons à 15h30 sur les D49 et D97 en direction d'Orléans qui est l'objectif de la demi-journée.

Dès les premiers kilomètres, je dois m'habituer au VTT avec ces deux sacoches de 15 kg chacune (j'ai tendance à zigzaguer car l'équilibre n'est pas évident au début) ; quant à Fab et Lolo avec leur sac de 15 kg, ce n'est guère mieux, leur dos est endolori au bout de 2 km. Ces jeux d'équilibre pour l'un et de grimaces pour les autres perdurent pendant un certain moment. D'ailleurs, vers Angerville, Fab a tellement mal aux lombaires qu'il est impossible pour lui de continuer comme cela. Une petite bande autour de l'endroit endolori apaise sa souffrance et un échange temporaire de VTT s'effectue entre lui et moi. Il faut dire que cette journée est superbe avec une température atteignant au moins les 40°C au soleil. A ce moment-là, je fais part à Lolo de mon étonnement de voir Fab en si grande difficulté dès le premier jour et de constater que lui au contraire tient un bon rythme. Au départ du périple, j'envisageais plutôt le phénomène inverse !!!!!! Mais l'essentiel est que moi et Lolo sommes en forme pour davantage soutenir Fab. Je me souviens d'avoir proposé plusieurs fois de faire un échange temporaire de sac à dos avec mon Camelbak. Je suis vraiment en pleine forme donc c'est naturel de faire cette proposition surtout lorsqu'un ami souffre du dos. Fab et Lolo portent des charges importantes, ainsi leur colonne vertébrale est lourdement mise à contribution. Ce qui fait qu'à la fin de chaque pause, il est indispensable de récupérer son sac à dos par le biais d'une seconde personne qui évite par la même de se baisser et soulever son sac (cela ne plaît guère aux lombaires !!!!)

Vers 19h, nous décidons de dîner sur les bords de route en raison d'un début de crampe aux jambes pour Lolo mais la faim aussi se fait sentir !!!!!

A 19h45, nous repartons vers Orléans toujours sur une départementale qui s'engouffre dans la forêt. A Orléans, nous rejoignons les bords de Loire car nous voulons récupérer le GR3.

A 21h30, nous trouvons enfin le GR3, ainsi nous le prenons et nous nous arrêtons en chemin pour prendre une douche dans un camping pour la modique somme de 1€ chacun. Avant de payer, Fab et Lolo essaient de trouver un moyen pour se doucher en cachette tandis que je cherche un coin pour dormir et celui-ci se situe à quelques pas du camping derrière une maisonnette et proche de la Loire.

A 23h, après une bonne douche, nous sommes pris de fainéantise et donc décidons de monter qu'une seule tente 2 places pour 3 personnes !!!!! Quelle erreur !!!!! En effet, Lolo est au centre avec un tapis de sol bras croisé sur le torse quand il dort ; c'est le King J ; Fab et moi sommes respectivement à gauche, côté terre et brindille, et à droite, côté ciment et en partie à l'abri grâce au toit de la maisonnette. C'est une première nuit bien agitée qui débute par la chaleur puis vers 3h du matin, la pluie arrive. Je ne dors pas vraiment et heureusement, puisque j'ai juste le temps de mettre nos chaussures au sec et de fermer la tente. En revanche, pour les serviettes de bain que l'on a étendu entre la tente et un arbre, c'est une toute autre histoire.

JOUR 1 (78 km) : (au passé)

Nous sommes partis une demi-journée avant la date officielle (09/08/2004) parce que ce dimanche était très ensoleillé mais nous anticipions aussi un éventuel problème mécanique. Nous sommes donc partis à 15h30 sur les D49 et D97 en direction d'Orléans qui est l'objectif de la demi-journée.

Dès les premiers kilomètres, je devais m'habituer au VTT avec ses 2 sacoches de 15 kg chacune !! (j'avais tendance à zigzaguer car l'équilibre n'était pas évident à trouver au début). Quant à Fab et Lolo avec leur sac de 15 kg, ce n'était guère mieux, leur dos était endolori au bout de 2 km. D'ailleurs, vers Angerville, Fab avait tellement mal aux lombaires qu'il était impossible pour lui de continuer. Heureusement, un bandage autour du dos ainsi qu'un échange temporaire de VTT l'a beaucoup soulagé. Il faut dire que cette journée était superbe (au moins les 40°C au soleil).

A ce moment-là, je fais part à Lolo de mon étonnement de voir Fab en si grande difficulté dès le premier jour et de constater que lui au contraire tient un bon rythme. Avant le périple, je pensais plutôt le contraire ! J'avais proposé plusieurs fois de faire un échange temporaire de sac à dos avec mon Camelbak. J'étais vraiment en pleine forme donc c'était normal surtout que mon pote avait mal au dos. Fab et Lolo portaient de gros sacs, à la fin de chaque pause, il était indispensable de s'aider pour charger les sacs !

Vers 19h, nous avons dîné sur le bord de la route en raison d'un début de crampe aux jambes pour Lolo (les seules du périples d'ailleurs) mais aussi parce que la faim se faisait sentir !!!!!

A 19h45, nous repartons vers Orléans toujours sur une départementale qui s'engouffre dans la forêt. A Orléans, nous rejoignons les bords de Loire car nous voulons récupérer le GR3. A 21h30, nous trouvons enfin le GR3, ainsi nous le prenons et nous nous arrêtons en chemin pour prendre une douche dans un camping pour la modique somme de 1€ chacun. Avant de payer, Fab et Lolo essaient de trouver un moyen pour se doucher en cachette tandis que je cherche un coin pour dormir et celui-ci se situe à quelques pas du camping derrière une maisonnette et proche de la Loire.

A 23h, après une bonne douche, nous sommes pris de fainéantise et donc décidons de monter qu'une seule tente 2 places pour 3 personnes !!!!! Quelle erreur !!!!! En effet, Lolo est au centre avec un tapis de sol bras croisé sur le torse quand il dort ; c'est le King J ; Fab et moi sommes respectivement à gauche, côté terre et brindille, et à droite, côté ciment et en partie à l'abri grâce au toit de la maisonnette. C'est une première nuit bien agitée qui débute par la chaleur puis vers 3h du matin, la pluie arrive. Je ne dors pas vraiment et heureusement, puisque j'ai juste le temps de mettre nos chaussures au sec et de fermer la tente. En revanche, pour les serviettes de bain que l'on a étendu entre la tente et un arbre, c'est une toute autre histoire.

JOUR 2 (123 km) :

Levés à 7h30 à cause de l'humidité et d'une tente toute mouilléeL, Fab et moi, une fois sortis de la tente, prenons la décision d'acheter un tapis de sol lorsque l'occasion se présentera car cette nuit fut particulièrement pénible, notamment pour notre dos. Ouille !!! Ouille !!! Le petit-déjeuner est pris au bord de la Loire sous un temps nuageux - ensoleillé. Ce jour-là, c'est un objectif très relevé : Tours. En effet, mon ami, Bertrand, nous accueillera chaleureusement chez lui pour passer la nuit. Nous partons super motivés et c'est tellement agréable de rouler sur un sentier de Grande Randonnée, sans voiture et avec un beau paysage. Nous croisons sur le chemin deux allemands faisant également un périple en VTT et la centrale nucléaire de Saint-Laurent des Eaux avec une longue traînée blanche sortant du toit de la Centrale. Beurk !!!! Nous nous perdons pendant 1 heure car les symboles GR sont quelquefois mal indiqués ou inexistants. Finalement, nous récupérons le GR3 à 1 kilomètre avant le pont de Muides sur Loire. Nous mangeons à 13h dans un champ de Saint-Dié sur Loire. Après un petit somme de Lolo et un besoin urgent et malodorant pour moi et Fab, nous repartons sur la D951 sans le vouloir car de nouveau nous ne retrouvons pas le GR. Cependant, nous pensons le récupérer à Blois. Le temps commence sérieusement à changer et la pluie s'installe pour une longue longue longue durée à partir de la ville de Menars. Arrivés à Blois, nous essuyons une pluie diluvienne avec un vent violent. Je roule très lentement malgré tous mes efforts intenses et d'ailleurs ce temps exécrable m'exaspère ; pendant 2 km, j'ai l'impression de monter le col du Tourmalet mais en fait je roule sur du plat, avançant tant bien que mal avec cette pluie qui nous fouette le visage. Fab et Lolo subissent également mais il y a moins de portance sur eux due au vent. Cependant, à l'entrée de Blois, nous nous arrêtons sous un arbre car Fab porte seulement un T-shirt tout trempé et donc le froid le ralentit terriblement. Je ne sais pas comment il a fait pour tenir jusque-là. Peut-être est-il un peu sado !!!! Il prend ainsi le pull-over de Lolo. Ainsi, nous réfléchissons soit à reprendre le GR3, soit à rouler à allure réduite et éventuellement coucher dans un hôtel, soit à rouler sur la route jusqu'à Tours. Le premier choix est bien évidemment rejeté car le GR doit être impraticable. Le deuxième choix ne convient pas à tout le monde. Donc, le troisième et meilleur choix est d'aller à Tours car une maison et un accueil chaleureux nous attend là-bas. Oh Bertrand vénéré !!!!!!!!!! J Ainsi, nous repartons sous la pluie diluvienne qui finit par se calmer à la sortie de Blois. Un petit brin de soleil nous illumine le visage. Ah que c'est agréable !!!! Lolo a le pneu avant un peu dégonflé. Par conséquent, nous nous arrêtons à côté d'un bar-hôtel au bord de la N152 pour changer sa chambre à air. Quand je roule sur une route, je prends l'habitude d'être très proche de la barrière de sécurité pour faciliter le dépassement des véhicules. Cependant, vers Amboise, je roule sur une barre de fer qui fait dérailler ma chaîne et déplace par la même mon dérailleur. Sur le coup, je crois que mon dérailleur est cassé. En fait, cette barre a simplement déréglé mes vitesses. Ouf !!!!! Après Amboise, nous voyons au loin un énorme nuage sombre qui se dirige vers nous. Nous avons l'ultime conviction que le séchage n'est pas pour aujourd'hui à vrai dire. En effet, vers 18h, une grosse pluie se déverse de nouveau sur nous jusqu'à Tours. Arrivés à 22h à l'entrée de Tours, nous nous perdons. Un coup de téléphone à Bertrand nous permet de traverser la ville et de prendre une direction qui se révèle fausse. Effectivement, nous sommes à Saint-Cyr-sur-Loire au lieu des Fondettes. Finalement, après quelques coups de téléphone, nous nous dirigeons vers les Fondettes et sommes guidés en voiture sur le dernier kilomètre par Bertrand. A 23h, nous arrivons trempés jusqu'aux os chez lui avec un immense plaisir et une satisfaction d'avoir combattu cette pluie. Nous déballons chacun nos sacs et étendons le maximum d'affaires bien évidemment tout mouillé dans le garage de Bertrand. A 23h30, nous sommes sur un canapé en train de siroter un Coca, manger des amuse-gueules et regarder la télévision. It makes very pleasure !!!! Après un bon gros repas, dodo à 1h, Fab sur un canapé dans la salle à manger, Lolo sur un lit et moi sur un matelas fait par d'épaisses couvertures. Bonne nuit !!!!!

JOUR 3 (43 km) :

Réveillés à 11h30, nous prenons notre petit-déjeuner tranquillement dans la cuisine. A 13h, nous rassemblons nos affaires et profitons des quelques rayons de soleil pour sécher nos principaux vêtements, à savoir, les chaussures, shorts, T-shirts et gants afin de rouler en toute quiétude. Une fois que tout est bien ordonné, nous déjeunons à 15h. A 16h, est annoncé notre départ sous un beau soleil et l'objectif de la demi-journée est d'aller le plus loin possible !!!! Après quelques centaines de mètres, je me rends compte que sur une même distance parcourue je pédale 4 à 5 fois plus que Fab et Lolo. La barre de fer de la veille y est pour quelque chose. Finalement, Fab trouve la cause du problème : il faut tout simplement retendre le câble du dérailleur et revisser. A 17h, nous sommes officiellement repartis avec la pluie qui ne dure que 10 minutes. A Tours Sud, nous récupérons le GR3 en direction de Chinon. Cependant, nous perdons la trace du GR entre Savonnières et Villandry donc nous roulons sur la D7. A Villandry, le GR3 est repris et, des bois et des champs se succèdent pendant au moins 20km. Nous rencontrons par la même des paysages magnifiques et variés, ce qui en fait l'une de mes meilleures journées du périple !!!! Vers 20h, Fab crève pour la première fois au milieu d'un champ de rondins de paille près de la Bobinière. Je dévisse la roue, enlève la chambre à air tandis que Lolo gonfle la nouvelle chambre d'une lenteur, genre je suis partisan du moindre effort. A peine reparti, il a de nouveau une crevaison de la roue avant. En fait, nous avons oublié de regarder si une épine est restée dans le pneu. C'est le cas bien évidemment !!!! Enfin à 20h30, nous repartons et nous nous fixons l'objectif de camper dans la forêt de Chinon. Nous atteignons la forêt domaniale de Chinon à 21h30 après avoir entrevu le Château d'Azay le Rideau. Nous nous enfonçons légèrement dans la forêt pour camper. C'est notre première nuit dans un endroit sauvage et lugubre. Nous avons droit au cri de la chouette pendant une bonne partie de la nuit et je suis persuadé qu'elle est perchée sur l'arbre à proximité de nos tentes. Comme par hasard !!!!!!! Pendant quelques secondes, Fab et moi, qui dormons dans la même tente, entendons un étrange bruit. Nous croyons sur le moment qu'un sanglier fouine dans notre emplacement car pendant le dîner, j'ai renversé une partie de mon plat de maïs donc l'animal est peut être attiré par l'odeur de la nourriture. C'est marrant car nous n'osons à peine respirer, de peur de réveiller le monstre qui sommeille chez le sanglier J !!!!! Finalement, ce n'est rien, probablement une biche tout au plus.

JOUR 4 (62 km) :

Réveil à 9h avec les rayons du soleil qui transpercent les branches des arbres, nous partons à 11h car nous prenons notre temps pour manger, ranger les tentes … L'objectif de la journée est la ville de Saumur. Nous traversons la forêt domaniale de Chinon en nous perdant de temps à autre accompagné d'un temps assez mitigé : pluie et soleil se répartissent le ciel. Finalement, nous arrivons à la ville de Chinon et nous décidons de déjeuner à la sortie de la forêt ou à l'entrée de la ville, enfin bref on est devant une pancarte marquée Chinon et il est 13h30. Après le déjeuner, nous repartons par la zone industrielle et traversons des viagers disposés comme des rizières pour atteindre la ville. Le GR3 passe à proximité du château avec un chemin très sinueux et vallonné. Le château surplombe la ville et les routes y menant sont les plus raides que l'on n'ait jamais montées ; d'ailleurs, il est impossible de les grimper avec nos sacs sur le dos. Cependant, nos efforts sont récompensés à la vue de ce beau château. 15 minutes d'arrêt et c'est reparti en direction de Saumur. 5 km à la sortie de Chinon, nous perdons une nouvelle fois la trace du GR3 et traversons des champs et des champs qui longent plus ou moins la Forêt de Fontevraud. Arrivés à 17h30 à Fontevraud-l'Abbaye, nous nous faisons plaisir en achetant une glace, du pain et des boissons gazeuses et sucrées, et surtout nous retrouvons notre GR. Puis, au bout de 30 min, le GR3 n'est plus indiqué mais nous continuons à traverser des champs en espérant rejoindre une départementale afin de récupérer le GR au niveau de Montsoreau. A 18h50, nous tombons dans un cul-de-sac vers La Roncheraie en longeant un champ rempli de ronces. Résultat : 2 chambres à air crevées pour Fab, une pour Lolo et rien pour moi (Bizarre !!!!). Fab et Lolo ont 2 ou 3 ronces de 2cm dans chaque pneu. Du coup, je suis un peu énervé car l'objectif de la journée risque de ne pas être atteint mais surtout je ne comprends pas pourquoi mes amis crèvent autant !!!!!!! Je n'ai jamais crevé depuis le début du périple, je tiens à le préciser. A 19h30, nous repartons et rejoignons la D751. A la sortie de Montsoreau, une triste nouvelle est arrivée : j'ai crevé. Non, non, sans blaguer, j'ai crevé sur une route bitumée. Et oui, finalement mon VTT n'est pas invincible (SNIF). 3 ronces pour mon pneu arrière et une pour l'avant mais cette dernière est suffisamment bien enfoncée pour éviter le dégonflement de la chambre à air. Ah là là !!!! Je n'avais pas pu crever en même temps que mes amis, cela nous aurait évités de perdre du temps !!!!! Mais bon, c'est comme ça !!!!!!! Nous reprenons la D751 sous la pluie et à la tombée de la nuit, nous nous disposons de la manière suivante : Lolo à la tête du groupe car il a une lumière à l'avant, je suis en queue de groupe car j'ai un catadioptre, et Fab qui n'a ni feu avant ni catadioptre est bien évidemment au milieu. Finalement vers 22h40, nous nous arrêtons à 2 km de Saumur dans un terrain boisé sous une pluie fine mais continuelle depuis 2 heures, pour camper. Ce terrain est composé essentiellement de pins. Nous mangeons chacun dans nos tentes, à savoir, Fab dans l'une et moi et Lolo dans l'autre. Ce n'est pas très agréable de manger un peu recroquevillé et surtout l'odeur des maquereaux mais bon cela nous importe peu car la faim et le sommeil sont au-dessus de tout J. Nous nous couchons vers 00h30 sous une pluie qui tombe encore et toujours. A 3h30, je ne dors toujours pas et j'en profite pour envoyer un SMS à ma sœur pour faire partager mon désarroi sur ce maudit temps car je DETESTE dormir dans l'humidité. A 4h, finalement, je m'endors. Lolo et Fab dormaient depuis longtemps !!!!!!!!!

JOUR 5 (82 km) :

Levés à 9h avec l'humiditéL. Nous partons à 10h30 pour Saumur et dès notre arrivée à l'entrée de la ville, Fab s'est séparé de moi et Lolo, car nous avons pris de l'avance pour se renseigner sur la présence d'un Décathlon à l'office du tourisme. En effet, notre stock de chambre à air qui était de 8 au départ est descendu à 1. La chambre à air avant de Lolo est crevée ainsi il est contraint de marcher à pied jusqu'à Décathlon et moi je le suis en vélo. Par la même, nous retrouvons Fab. Arrivés à 12h à Décathlon, nous essuyons une pluie torrentielle mais heureusement que nous sommes à l'abri. Cependant, cela s'est éternisé presque une heure. A l'extérieur, Fab enlève les chambres à air crevées des différents VTT tandis que Lolo achète 6 chambres anti-crevaison et 2 chambres Michelin, et moi, je fais quelques achats alimentaires. Nous restons environ 1h30 avec nos VTT retournés proche de deux tables de Ping-pong devant Décathlon dont 30 min à l'intérieur car le temps est exécrable. Les employés sont sympathiques puisqu'ils ne nous font aucun reproche. Une fois que le soleil réapparaît et que les VTT sont aptes à partir, nous prenons notre déjeuner au MC Donald's du coin à 14h. Nous posons nos vélos en face du fast-food de telle sorte que nous puissions les voir. Lors de la commande, nous recevons gratuitement 3 fabuleux verres Coca-cola mais nous les laissons la mort dans l'âme à la fin du repas pour manque de place dans les sacoches J. Après le déjeuner, la pluie revient parmi nous et devient intense. Nous préférons nous arrêter sous un pont et attendre une accalmie pour repartir. A 15h20, nous repartons en direction de Parthenay sur la D938. Cette route est vallonnée et en ligne droite. Nous passons par Fontenay-Le-Comte et Thouars. Entre Thouars et Parthenay, la circulation est peu dense donc il est fort agréable de rouler. 5 km après Thouars, mon 1er rayon casse sur la roue arrièreL. Le début des ennuis commence. J'enroule ce rayon comme je peux sur un autre rayon car celui-ci se balade n'importe où et donc peut endommager ma roue ou d'autres rayons. Ensuite, nous repartons et je choisis de rouler en danseuse jusqu'à Parthenay afin d'éviter une surcharge sur ma roue arrière. J'ai fait environ 20km en danseuse sur du plat. Vers la fin du trajet, j'avoue que cela devient pénible. A la tombée de la nuit et à 2 km de Parthenay, un 2ème rayon se casse sur ma roue arrière et cela complique les choses puisque la roue se voile de plus en plus. A 23h, nous cherchons un hôtel à Parthenay. Je surveille les VTT alors que Fab et Lolo se renseignent sur les tarifs des différents hôtels de la ville. Finalement, à 23h30, nous prenons un hôtel ** pour une valeur de 50€. Arrivés dans la chambre, l'un prépare le repas avec le réchaud, un autre étend les affaires afin de les sécher (tentes, vêtements, serviettes) sur les commodes, les poignets de porte, en haut des portes, dans le couloir, sur les tables de nuit, sur la fenêtre, et un autre prend sa douche et lave son linge. Ainsi, un système de turnover se met en place. La chambre est en désordre mais " it makes pleasure " de sécher ses vêtements après ces 4 jours de pluie et de dormir dans un lit qui s'avère très confortable. Ce sera pour nous tous une formidable nuit de récupération. Nous nous couchons à 2h.

JOUR 6 (45 km) :

Oh quelle formidable nuit, bien méritée !!!!! Levés à 9h30 avec des tentes et des vêtements presque secsJ. Le départ est programmé pour 11h et nous recherchons dans un premier temps un magasin de VTT pour remplacer mes 2 rayons cassés. Malheureusement, Parthenay ne possède pas de magasins de vélo mais un Twinner (un genre de mini Décathlon). Nous arrivons dans ce magasin à 12h30 à l'heure de la fermeture pour cause de déjeuner. Nous devons attendre 1h30 pour la réouverture et profitons donc de ce moment pour faire des courses, manger et se reposer au soleil derrière un Leclerc Deco Brico. En même temps, nous vérifions au Leclerc Deco Brico si il fait du service après vente pour réparation de cycles. On nous propose de laisser le vélo et le récupérer en début de semaine prochaine. Bien évidemment, cela est impossible. Pendant le déjeuner, j'essaie les maquereaux au vin blanc avec du riz chaud. Eh ben ma foi, c'est le seul repas que je n'ai pu finir car la sauce au vin blanc est devenue très vinaigrée avec le riz chaud. J'en ai mangé les ¾ sans faire d'histoire. D'ailleurs, Fab et Lolo sont très étonnés que je ne finisse pas mon repas. Du coup, je leur donne le reste mais ils comprennent leur douleur après la 1ère bouchée qui termine tout droit dans l'herbe !!!!! Cela nous a valu une franche rigolade. Donc, les maquereaux au vin blanc : OUI ; mais avec du riz chaud : OH QUE NON !!!!!!! A 14h, Fab et moi démontons ma roue arrière tandis que Lolo part acheter une clé BTR de 10 qu'on a perdu hier et qui sert entre autre à resserrer ses freins. Nous demandons ainsi au responsable du rayon cycles chez Twinner si il peut remplacer les deux rayons cassés. Malheureusement, ses techniciens sont partis en week-end ce midi et annonce pour bien nous énerver que cette roue arrière aurait pu être réparée très facilement ce matin (Merci monsieur pour ces dires qui réchauffent le cœurL). Ainsi, nous n'avons pas d'autres choix que de continuer jusqu'à Niort en espérant trouver un magasin de VTT dont la probabilité est assez grande du fait que c'est une grande ville. Nous partons à 15h00 en direction de Niort par la D743 en plein soleil dont le parcours est un peu plus jovial. Ma roue arrière est voilée, néanmoins mon VTT roule encore, à condition de minimiser les coups de pédales. Par conséquent, les descentes se font sans pédaler, les montées, je les fais à pied en poussant mon VTT et le plat se fait en majeure partie en danseuse pour éviter la surcharge sur ma roue arrière. Heureusement, je change de VTT avec mes coéquipiers car il est très pénible au bout d'un certain laps de temps de pousser un VTT dans les cotes !!!!! D'ailleurs, la conduite d'un VTT avec sacoches et celle sans semblent très différentes puisque Lolo a eu une dure expérience puisqu'il ne se tient pas bien en équilibre. C'est assez dangereux parce que sur cette D743 circulent beaucoup de voitures et de camions. Malgré tout, le soleil est parmi nous donc it makes pleasure !!!!! J . Plus le temps passe, plus ma roue se voile jusqu'à toucher le cadre du VTT sur chaque coup de pédale. Donc à 10 Km de Niort, on procède à un relais lorsque nous sommes sur du plat c'est-à-dire qu'une personne pédale pour deux. Pendant que l'un prend mon VTT et tient l'épaule du second, ce dernier pédale en tirant non seulement mon vélo mais aussi la personne assise dessus. Cette méthode se révèle éprouvante physiquement mais très efficace puisqu'un turnover est mis en place. Finalement, nous arrivons à la périphérie de Niort à 20h40. Nous commençons à chercher un endroit pour camper. En fait, pendant que Fab et Lolo se réapprovisionnent en eau, je cherche un campement et le trouve à Surimeau au bord d'un chemin boisé. A 22h, les tentes sont montées et à 22h30, nous mangeons dans l'obscurité comme tous les soirs depuis le début du périple. A 23h30, nous sommes couchés.

JOUR 7 (70 km) :

Debout à 8h sous une pluie fine avec des tentes relativement sèches parce qu'elles sont positionnées sur un terrain très légèrement incliné et suffisamment protégées par les arbres. Nous partons à 9h30 et 1 Km après, Lolo crève à Sainte-Pezenne. Donc, le départ officiel est à 10h et l'objectif de la matinée est la réparation de mon VTT, je ne peux plus continuer comme cela !!!!! Dans Niort, nous nous renseignons sur les différents magasins de VTT qui sont tous fermés car c'est samedi, la veille du 15 août. Il est 11h et là j'avoue que je songe pour la 1ère fois à abandonner le périple, surtout que je viens de casser un 3ème rayon en rejoignant un magasin de vélo qui est fermé ; par conséquent ma roue arrière est trop voilée pour que je puisse rouler. De plus, la pluie continue de tomber. Un dernier espoir s'offre à nous : le Décathlon situé à environ 3km du centre-ville. Donc, nous prenons la direction de ce magasin, moi à pied traînant mon VTT et, Lolo et Fab en VTT bien sûr. Nous prenons le bas côté de la N148 sur 2km en essuyant au passage quelques coups de klaxon. Nous savons que c'est dangereux mais si nous ne prenons pas la N148, nous rallongeons notre destination de 3km environ. Ainsi, nous arrivons à 12h en face du Décathlon. Je suis dépité car pousser un VTT avec des sacoches sous la pluie, c'est bien pendant un bref délai. Mais cela fait bientôt 1h30 de marche. Ce Décathlon est le dernier espoir et je pousse ainsi que mes amis un grand OUF de soulagement lorsque le remplacement des 3 rayons cassés est possible immédiatement. Pendant cette réparation, Fab en profite pour acheter et changer son pneu avant car il est troué à un endroit. Lolo part acheter de la nourriture au MC Donald's et moi je surveille les vélos. A 14h, nous partons avec des VTT réparés sous un soleil radieux et notre objectif est d'avancer le plus près possible de Rochefort. Nous ne pouvons prendre le GR36 car cela nous retardera beaucoup trop. Je rappelle que nous avons perdu une journée et demi entre ce matin et hier. Donc, nous décidons de rouler sur des départementales peu fréquentées. Notre choix s'est fixé en 1er lieu sur la D9 mais il faut rouler sur la N11 pendant 3 ou 4km. Contrairement à Lolo, moi et Fab ne sommes pas motivés pour prendre la N11 mais le gain de temps n'est pas négligeable. Un dicton dit : il n'y a que les " cons " qui ne changent pas d'avis. Or, nous ne sommes pas des " cons ". Donc, nous changeons d'avisJ. Nous roulons alors sur la bande d'arrêt d'urgence de la N11. Cependant, nous prenons très vite conscience du danger après avoir coupé la 1ère voie de décélération. Heureusement, aucune voiture ne souhaitait prendre cette sortie. Nous décidons alors de prendre la prochaine sortie mais nous tombons auparavant sur une voie d'accélération. Ainsi, nous la prenons à contresens d'abord puis sur le bas côté. C'est la seule fois sur tout le périple que nous ne nous sentons vraiment pas en sécurité. La peur est de mise !!!!!!! Finalement, nous rebroussons chemin en allant au centre-ville pour récupérer la D3 qui est au sud de Niort juste avant La Tranchée. En sortant de Niort, ma roue arrière frotte de temps à autre le cadre du VTT. J'ai tellement l'habitude de rouler ces deux derniers jours avec une roue voilée que je ne m'en soucis pas davantage. Entre Bessines et Courçon, mon VTT freine de plus en plus. A Courçon à 19h, nous cherchons le problème et découvrons que la roue arrière touche le porte-bagages. Fab propose de prendre le porte-bagages sur son VTT car sur mon vélo, il n'est pas centré sur la roue à cause du boîtier liquide du frein à disque (je ne connais pas le terme technique) qui décale légèrement le porte-bagages vers la gauche. En dévissant le porte-bagages, nous nous rendons compte que l'on a la possibilité d'ajuster sa hauteur donc nul besoin de le détacher. D'ailleurs, pour dévisser, il faut deux pinces pour tenir l'écrou d'un côté et dévisser de l'autre. Or, nous n'en avons qu'une. Nous sonnons alors à la maison la plus proche et un monsieur nous prête bien gentiment une pince et offre par la même occasion de l'eau et quelques boîtes de conserves. Par conséquent, je garde le porte-bagages que nous mettons à hauteur maximale. A 19h40, nous repartons sur la D116. Je suis vraiment en pleine forme parce que mon VTT roule très bien et ainsi je suis heureux. J'impose un rythme assez élevé parce que d'une part, nous n'avons pas vraiment roulé ces deux derniers jours et d'autre part arriver assez proche de Rochefort nous permettra d'atteindre l'Ile d'Oléron le lendemain soir. A 20h50, nous nous arrêtons dans le seul coin boisé de la D116, au Bois de l'Encens. C'est un petit bois au milieu d'un nombre infini de champs et dans ce bois, Fab et Lolo trouvent un coin bien sympathique pour camper. Montage des tentes, dîner dans l'obscurité puis au lit (ou plutôt au tapis de sol) vers 23h30.

JOUR 8 (75 km) :

Lever à 8h avec un beau soleil et un ciel bleu. Nous n'avons plus d'eau pour prendre le petit-déjeuner. Nous décidons alors de ranger nos tentes et nos affaires puis de demander à la 1ère maison de nous fournir en eau. Par la même, le villageois nous annonce qu'une boulangerie ambulante passe vers 9h30. Ainsi, nous l'attendons et effectivement à 9h20, nous l'interceptons pour acheter ce qui lui reste en viennoiserie (4 pains au chocolat et 1 croissant) et une baguette de campagne. Ce petit-déjeuner est mémorable et sans doute le meilleur qu'on ait mangé pendant notre périple. D'ailleurs, nous l'apprécions à sa juste valeur au bord de la D116. Quel régal quand j'y repense !!!!!!!!! A 10h30, Lolo et Fab prennent de l'avance en partant vers Rochefort tandis que je téléphone à ma mère pour lui donner des nouvelles du périple. Du coup, nous nous retrouvons à l'entrée de Rochefort à côté d'un étang alors que j'étais persuadé qu'ils aient pris la route la plus longue. En effet, à Puydrouard, soit on prend la D939 pour rejoindre la D5, soit on continue sur la D116 pour rejoindre la D5 au niveau de Ciré d'Aunis. Le 2ème chemin raccourcit le parcours d'au moins 3 km. N'ayant pas de cartes IGN, mes amis se trompent peut-être de route car je ne réussis pas à les rattraper et pourtant, je roule à une allure rapide. En fait, ils sont autant en forme que moi donc eux aussi pédalent rapidement. Donc, ils m'attendent à l'entrée de Rochefort et je suis soulagé de les voir quelques instants après car si ils s'étaient perdus, le retard déjà accumulé depuis le début du périple à cause de la pluie et de mon VTT aurait été immense. Il est 11h40, nous faisons une petite pause à l'étang de Rochefort où Lolo et Fab en profitent pour " piquer une tête ". Je refuse de les accompagner parce que d'une part je ne souhaite pas me baigner dans un étang et d'autre part la route est encore longue avant d'atteindre l'Ile d'Oléron donc rouler mouillé ne me motive pas à la baignade. D'ailleurs, j'ai bien fait car à proximité de l'étang, nous distinguons des caravanes de Manouches et une bande de jeunes qui se dirigent dans notre direction dont l'un a visiblement une barre de fer. Ainsi, Lolo et Fab sortent de l'étang et les jeunes comprennent visiblement que nous sommes des adultes et donc s'avancent gentiment près de nous en jetant finalement la barre de fer dans l'herbe et commencent à discuter avec nous. Au bout de 5 min, ils repartent et nous apercevons d'autres jeunes sortir des buissons et les rejoindre. Finalement, nous repartons dans la ville de Rochefort et cherchons une laverie pour nos vêtements tous humides. Sans scrupules, nous rentrons dedans avec nos VTT et nous nous mettons en caleçon de bain, torse nu car nous lavons et séchons tous nos vêtements. C'est amusant parce que les gens rigolent et discutent avec nous, ils ne sont pas gênés et nous non plus d'ailleurs. La seule personne qui n'apprécie pas est le propriétaire qui nous demande aimablement de laisser les VTT à l'extérieur de la laverie. Ce qui est compréhensible puisque cela prend de la place mais salit le carrelage aussi. Après 4 séchages, les vêtements sont tous secs, it makes pleasure !!!!!!!! A 13h40, nous quittons la laverie pour déjeuner. Nous optons d'abord pour un Kebab mais le bon accueil et la politesse, ils ne connaissent pas. Nous préférons ainsi trouver un autre restaurant. Une pizzeria située sur une place à proximité de monuments est fort bien et fort joli. A 14h30, nous commençons à manger et c'est exquis !!!!!! A 16h, nous repartons laissant Rochefort, une ville magnifique d'ailleurs, derrière nous pour affronter son viaduc dont l'ascension est pénible pour mes amis à cause du vent et de la raideur de la pente. Je rappelle que j'adore les cotes donc c'est mon petit plaisir de la journée. Nous prenons la D3 qui traverse la Commune d'Hiers-Brouage et je distance Lolo et Fab à partir d'Hiers. Arrivé à Marennes, je contourne la ville par le nord et attends mes amis à la sortie de la ville sur la D26 (C'est la seule route qui va à l'Ile d'Oléron). Je les attends ¾ h environ et je me dis que je vais les retrouver au pied du pont de l'Ile d'Oléron. Au moment où je repars, j'entends crier " Jean-louis ", en fait ils roulent sur le trottoir d'en face et ont mis tout ce temps parce qu'ils sont rentrés dans Marennes et se sont perdus. Il est 17h45 et le groupe s'est reformé. A 18h, nous arrivons au pied du pont de l'Ile d'Oléron et le sourire se lit sur chaque visage : nous l'avons fait, non sans difficulté, mais nous avons réussi. It makes very pleasure !!!!!!!! Arrivés sur l'Ile d'Oléron, nous décidons de trouver un campement à Grand Village-Plage. Dès que nous sommes là-bas, nous nous dirigeons en direction de la plage. Enfin, à 19h, nous touchons le sable et voyons ce magnifique océan. A cette heure-là, il y a encore du monde sur la plage. Nous nous baignons environ ½ h puis nous nous relaxons dans le sable, regardant le coucher de soleil. A 20h20, nous quittons la plage et nous profitons de la douche publique pour se laver. Ensuite, nous commençons un combat acharné avec les moustiques qui sont extrêmement voraces. Nous n'avons jamais vu cela, les moustiques piquent à travers le pantalon, le T-Shirt. A 21h30, nous mangeons dans un restaurant pour fêter notre arrivée à l'Ile d'Oléron. Au préalable, nous attachons nos VTT dans un endroit où nous pouvons les voir car je laisse mes sacoches sur le vélo. Nous apprécions formidablement le repas ainsi que les moustiques qui s'acharnent sur nous et les autres clients du restaurant. Nous mettons donc des spirales anti-moustiques sous la table ce qui freine notre chasse aux moustiques et évite par la même une démangeaison intempestive sur nos jambes. D'ailleurs, Lolo et moi portons un pantalon K-way pour se protéger, quant à Fab, il n'en a pas donc Ouille Ouille !!!!!!! A 23h30, nous quittons le restaurant et cherchons un campement. Au départ, nous souhaitons camper dans le bois qui longe la plage mais nous prenons très vite conscience que la férocité des moustiques et l'obscurité la plus totale sont deux terribles obstacles pour trouver un coin paisible. En conséquence, je leur propose de dormir à la belle étoile sur la plage et c'est la meilleure solution puisqu'il y a une légère luminosité par la Lune et aucun moustique. La plage à cette heure-ci est remplie par endroit de petites lumières formées par des briquets ou des lampes torches. Visiblement le rassemblement nocturne est fréquent sur cette plage. A 00h20, Lolo et Fab ne veulent pas monter les tentes et préfèrent se coucher sur le sable avec leur tapis de sol. En revanche, je dors dans une tente non montée car d'une part elle me protége du froid et d'autre part nous mettons nos sacs dedans. En plein milieu de la nuit, le vent s'est levé ce qui frigorifie Fab. Lolo n'est pas plus gêné que cela, il dort profondément. Ainsi, Fab me rejoint dans la tente. Malgré cela il a froid toute la nuit contrairement à moi. Peut être parce que je me situe entre lui et les sacs donc je suis protégé du vent. Egalement, en pleine nuit, je ferme la tente car le sable rentre dedans et il nous fouette le visage, le bougre !!!!!! Ce fut une nuit agréable au commencement puis très agitée vers 4h du matin.

JOUR 9 (46 km) :

Levés à 9h30 avec la surprise d'avoir du sable de la tête au pied. A 10h, nous levons le camp et partons dans une supérette pour acheter quelques aliments et surtout un rasoir et de la mousse parce que Lolo ne supporte plus sa barbe. En une semaine, cela a bien poussé à tel point que ça pique quand il dort !!!!! Eh oui Lolo, pas de chance d'avoir des poils durs !!!!! A 10h30, nous trouvons une table de pique-nique exposée au soleil pour le petit-déjeuner. Ensuite, à 11h, Lolo se met sérieusement au travail quant au rasage de sa barbe avec un rasoir manuel. D'habitude, il fait cela avec un rasoir électrique du même calibre que le rasoir à cheveux. Quand il commence à se raser, Fab et moi avons mal pour lui car il essaie tant bien que mal d'enlever ses poils épais et durs mais le rasoir est très vite hors d'usage. Ainsi, après 15 min de calvaire, Lolo finit par arrêter, jugeant que c'est peine perdue. Il a malgré tout réussi à raccourcir ses poils de barbe d'1cm. Bravo Lolo !!!!!!!!!!!!!!! Ensuite, il nous persuade de s'installer dans un camping pour la nuit prochaine parce qu'il ne souhaite pas revivre la nuit précédente. Ce qui est compréhensible. A 13h20, nous louons un emplacement dans le camping de Grand Village-Plage. Nos tentes montées sont minuscules comparées aux tentes voisines mais les nôtres ont fières allures, genre aérodynamiquesJ. A 13h50, nous mangeons notre déjeuner dans le camping. A 15h, je pars seul explorer l'Ile d'Oléron. Fab et Lolo préfèrent farnienter sur la plage. En effet, c'est notre seule journée de repos donc la relaxation est de mise. En revanche, pour ma part, je suis extrêmement motivé pour visiter le château d'Oléron avec sa citadelle et surtout apercevoir le Fort Boyard à la Pointe des Saumonards. Ainsi, je roule à une allure très rapide pour ensuite prendre mon temps sur les visites. Arrivé à Boyardville, je laisse mon VTT à la pointe de Boyardville et je continue à pied jusqu'à la pointe de Saumonards. Je me baigne tranquillement 30 min et soudain en tournant ma tête vers la plage, je vois de loin un énorme nuage noir se déplaçant dans ma direction. A 17h30, la baignade se termine et malheureusement, le nuage arrive rapidement. Je décide de ne pas partir, trouve un abri en dessous d'un arbre à deux pas de mon VTT, et j'attends une accalmie pour rentrer à Grand Village. Il tombe de la grosse pluie pendant ¼ h puis cela se calme. Donc, j'en profite pour prendre mon vélo et m'élancer sur une route détrempée et bondée de voitures. Au bout d'1 km, le soleil refait son apparition et je continue à doubler des voitures jusqu'à un stop. Eh oui ce panneau stop crée à lui tout seul un bouchon de plus d'1 km !!!!!! En tournant à gauche du stop, ma roue avant se détache. Heureusement, je redémarre à peine. Si cette situation s'était produite en pleine vitesse, je ne sais pas dans quel état j'aurais fini. Vers les Allards, de nouveau, un rayon de la roue arrière se casse. Décidément !!!!!!!!!!! Cela ne m'empêche pas de rouler. Cependant, je suis dépité car il faudra trouver un magasin de VTT demain pour remplacer ce rayon. A 19h, j'arrive à Grand Village. N'apercevant ni Lolo ni Fab dans le camping, je me dirige alors vers la plage et je rencontre Fab sur la route. Finalement, nous rentrons ensemble au camping. Lolo nous rejoint un peu plus tard, il souhaite profiter des derniers rayons du soleil sur la plage. A 19h45, nous prenons une bonne douche, préparons un bon repas et ensuite séance karaoké à 22h. Ce Lolo est vraiment incroyable quand il chante du Queen, le "we are the champions " est chanté à la perfection sans trop regarder l'écran et en mettant les intonations là où il faut. C'est tout simplement Freddy Mercury. Sacré Lolo, tu nous épates. Ensuite, il chante un deuxième morceau qui est un peu plus difficile. Même si il ne connaît pas très bien la chanson dont je ne me souviens plus le titre (une chanson des 10 Commandements je crois), il la chante de tout son cœur et avec succès finalement. A 23h20, nous quittons ce karaoké pour rejoindre les bras de Morphée dans nos tentes. A 00h, nous sommes couchés et rapidement endormis malgré les bruits de voisinage (il y a beaucoup de jeunes dans le camping donc c'est la fête tout le temps).

JOUR 10 (128 km) :

Debout à 8h00, nous prenons comme petit-déjeuner un fabuleux Quatre-quarts de 1kg que nous partageons en trois. Ensuite, nous partons à 10h00 pour St-Trojan-les-Bains car c'est la ville la plus proche où l'on peut réparer ma roue arrière. Sur la D126, nous rencontrons un chauffard pas très aimable. En fait, nous roulons sur la route alors qu'il y a des pistes cyclables mais notre allure est beaucoup plus rapide sur route que sur piste cyclable. Ainsi, ce chauffard mécontent roule très près de nous en klaxonnant. Il fait cela sur une distance de 500m environ puis il nous double et pour finir nous fait une queue de poisson. Eh oui il y a parfois des imbéciles sur la route, est-ce vraiment étonnant ??????? Arrivés à l'entrée de St-Trojan vers 10h30, nous trouvons un magasin de vélo mais celui-ci ne peut pas remplacer mon rayon avant le début de l'après-midi. Ce temps d'attente est inconcevable surtout pour un seul rayon ; c'est vraiment, excuses-moi de l'expression, du " foutage de gueule ". Nous nous renseignons auprès d'un facteur sur la présence d'un 2ème magasin de vélo. Par chance, il nous indique l'endroit d'un garage qui répare quelquefois des vélos. De toute manière, nous n'avons rien à perdre, il faut absolument qu'on parte avant 13h car le retard accumulé serait grand, trop grand. Ainsi, nous nous enfonçons dans la forêt domaniale de St-Trojan sur une route pour rejoindre ce garage. A notre arrivée, le jeune homme peut effectivement changer mon rayon à l'ancienne méthode parce qu'il n'a pas les outils pour démonter un dérailleur et dévoiler une roue. Pour démonter le dérailleur de la roue, rien de plus simple qu'une chaîne de vélo et de deux pinces. Deux personnes sont nécessaires pour faire cette manipulation. Ensuite, j'apprécie particulièrement la " méthode des pouces " pour dévoiler une roue !!!! Original !!!! Le garagiste est le plus sympathique qu'on ait rencontré pendant le périple. Il ne nous demande rien à la fin de la réparation mais bon nous lui donnons quand même 7€ (Généralement dans ce genre de cas, tu souhaites toujours donner un peu d'argent). D'ailleurs, il nous graisse gentiment une clé anglaise et un cadenas, donne un antivol et une clé à rayons. En y repensant sur le chemin, notre seul regret est de ne pas avoir pris de photos souvenirs avec luiL. Il est 12h30 et nous quittons définitivement l'Ile d'Oléron. A 13h30, à la sortie du pont de l'Ile d'Oléron à Bourcefranc-le-Chapus, de nouveau un rayon de ma roue arrière se casse. Décidément quand ça ne veut pas, ça ne veut vraiment pas !!!! Nous repartons donc à la recherche d'un magasin de vélo pour bien évidemment remplacer le rayon. A l'entrée de Marennes, le rayon cassé se coince dans mon frein à disque sur un rond point. J'effectue un beau dérapage et je mets surtout 5 min pour enlever ce foutu rayon de mon frein. J'en profite pour demander une tenaille à des travailleurs de chantier à proximité et je coupe le rayon. Pendant ce temps-là, Fab et Lolo partent se renseigner sur un éventuel magasin de VTT à Marennes Plage mais sans succès. Nous sommes contraints de rentrer dans la ville et en demandant à des passants, ceux-ci nous indiquent la maison d'un particulier qui répare tout engin avec des roues et/ou à moteur. Nous arrivons chez lui à 14h mais il n'ouvre qu'à partir de 14h30. Nous décidons alors de manger et nous nous installons en face de chez lui sur un chantier de construction de maison. A 14h30, nous abordons ce particulier qui avec soulagement peut réparer mon vélo sans aucun problème. Egalement il re-règle les vitesses du petit plateau et bien sûr dévoile ma roue arrière. Cette personne est non seulement experte sur les vélos mais minutieuse et rapide aussi. Pendant que Fab et moi observons la réparation de mon VTT, Lolo prépare le déjeuner sur des pare pains. A 15h00, je suis content et soulagé car mon VTT est " comme neuf ". Cette réparation s'élève à 8€. Ce qui n'est vraiment pas cher, surtout après tout ce qu'il a fait. Je déjeune ainsi avec grand plaisirJ. Pour alléger mon VTT car nous en avons marre des rayons cassés, Fab et Lolo prennent une tente chacun qu'ils fixent en haut de leur sac à dos. A 15h50, nous repartons sur la D728. Je souhaite prendre uniquement du GR pour le retour à Etampes mais nous avons plus d'une demi-journée de retard à cause de mon VTT donc Fab et Lolo me persuadent de faire de la route aujourd'hui et ils n'ont pas tort d'ailleurs. Vers 16h30, nous roulons sur la D123 pour rejoindre Saint-Agnant. Un peu avant, Fab a très mal au cou car la tente est mal positionnée sur son sac. Ainsi, je prends le relais en fixant la tente sur mon Camelbak. Et c'est reparti mais très vite moi aussi je commence à ressentir une douleur au cou. Heureusement, Fab trouve une technique très efficace pour tenir la tente sans la gigoter dans tous les sens. On positionne la tente entre mon dos et le Camelbak et elle tient par les deux lanières du sac à dos. Au niveau de Saint-Hippolyte sur la D123, nous regardons de loin ce beau viaduc de Rochefort qui a une belle silhouette et est illuminé par le soleil. Magnifique !!!!!!! Et à ce moment-là, je ne sais pas pourquoi mais je suis assez fier d'être passé par ce viaduc, sans doute parce que sur celui-ci, à l'aller, j'ai laissé derrière moi tous mes petits tracas concernant le vélo. Pour le retour, à la vue du viaduc, je me dis exactement la même chose : " les rayons cassés c'est de l'histoire ancienne ". Depuis cet instant, mon VTT n'aura plus aucune défaillance jusqu'à la fin du périple. Arrivés à Tonnay-Charente vers 18h, nous prenons la D117 et je rappelle que c'est ensoleillé depuis le début de la matinée. It makes very pleasure !!!!!!! A 19h30, nous rejoignons une départementale que nous connaissons bien, la D116, à Bouhet. Fab s'allonge un petit moment. La tente qu'il transporte lui réveille sans doute des douleurs dorsales et/ou lombaires. Après un petit repos, nous repartons à 20h sur la D116. Nous sommes à 20h20 à Courçon et prenons la D3 en direction de Niort. A 20h50, nous traversons Saint Hilaire la Palud. Lolo et Fab souhaitent chercher un lieu de campement mais je suis contre parce que je veux absolument arriver à Niort qui est à 32km. Ainsi, j'impose un rythme plus élevé mais très vite je me retrouve tout seul non pas parce que je roule trop vite pour eux mais plutôt qu'ils se résignent à ne pas rouler jusqu'à Niort. Finalement, après le Prieuré il est 21h et je change d'avis car nous pouvons aller à Niort mais une fois là-bas, il faudra trouver un campement, monter les tentes et préparer le dîner. Or, la nuit commence à tomber donc nous campons à côté d'un champ en bas d'une butte et sur un terrain d'ortie et d'herbe. Nous changeons trois fois la position des tentes afin de trouver un confort optimal dans le sommeil. A 22h, nous préparons à manger en nous apercevant au passage du manque d'eau pour le petit déjeuner de demain. Je prends ainsi nos trois réservoirs et pars demander de l'eau dans une maison isolée. C'est la seule d'ailleurs à proximité de notre campement. Les environs sont jonchés de champs et d'arbres. Je sonne donc dans une propriété assez vaste et fais le tour de la propriété mais rien. J'ai une lueur d'espoir quand une lumière extérieure s'allume. J'appuie de nouveau sur la sonnette pour la énième fois et je patiente au crépuscule sans bruit et à côté d'un cimetière. J'espère d'ailleurs rencontrer le fossoyeur. Ce n'est pas rassurant tout cela !!!!! Au bout de 20 min, je repars sans une goutte d'eau. A 22h30, nous mangeons et à 23h30, nous nous couchons.

JOUR 11 (77 km) :

Levés à 8h, nous rassemblons et rangeons rapidement toutes nos affaires afin de remplir nos Camelbak et manger ensuite. Quand nous arrivons devant une maison à Amuré vers 9h30, l'habitant refuse qu'on entre chez lui pour l'aider au remplissage des réservoirs de 3L chacun. En fait, il arrive avec sa carafe d'eau et à ce moment là nous nous regardons et nous pensons qu'avec cette méthode nous ne sommes pas près de partir !!!!!!! D'ailleurs, il comprend très vite que les allers-retours qu'il s'apprête à effectuer ne l'enchantent guère. Il accepte finalement que l'on rejoigne sa cuisine par l'extérieur et de là, il remplit nos Camelbak et nous les donne par la fenêtre. Je pense qu'il est très effrayé par notre présence. Il n'a peut être pas l'habitude de rencontrer des VTTistes à cette heure matinale. A 10h, nous petit déjeunons à la sortie d'Amuré. A 11h, nous repartons sur la D3 et arrivons à 11h45 à Niort. La pluie commence à faire son apparition. A 12h25, je vais à la Poste pour retirer de l'argent car Lolo est à sec, Fab a oublié sa carte bleue pour le périple et je n'ai qu'un carnet de chèque. Il y a une longue file d'attente, comme d'habitude dans ce genre de lieu, et à 12h30, je retire 100€ au lieu des 50€ initialement prévus. A 12h45, nous récupérons le GR36 à la sortie de Niort au niveau de Sainte-Pezenne. Le temps est nuageux. A 13h30, nous passons à côté du Château de Mursay et la pluie est de nouveau parmi nous. A 14h00, je me dispute légèrement avec Fab car il souhaite déjeuner au bord de la Sèvre Niortaise ou au mieux sur une barque. Mais je refuse parce qu'il faut escalader une barrière (c'est une propriété privée) et je ne veux pas manger sur un sol mouillé. En y repensant, je ne me suis jamais soucié de savoir si nous campions et/ou mangions dans une propriété privée depuis le début du périple donc j'avoue que mes propos sont un peu absurdes. Finalement, nous nous arrêtons un peu plus loin dans une caverne proche du Château de Coudray-Salbart qui est un lieu propice pour préparer et manger au sec. Dès que nous rentrons dedans, la pluie est présente et devient torrentielle lorsque nous préparons le repas dans la caverne. Donc j'ai pris la bonne décision sans aucun doute !!!!! N'est ce pas Fab ?????? A 15h20, nous reprenons le GR36 sous un déluge de pluie. Par endroit, nous sommes contraints de descendre du vélo tellement le terrain est boueux, glissant et donc impraticable pour des VTT chargées en sacoches et sacs à dos. A 16h, nous traversons la ville de Breilbon et à partir de là, Lolo a une grosse baisse de régime. Il n'est plus capable de nous suivre. De plus, ses freins avant et arrière sont défaillants ce qui n'arrangent pas les choses. D'ailleurs, la cause principale de ses retards est sans nul doute ses problèmes de freins. A Champdeniers-Saint-Denis à 17h40, nous décidons d'atteindre Parthenay par la route car le GR36 est impraticable en VTT et surtout le terrain entre Niort et Parthenay est très vallonné donc assez dangereux. Ainsi, nous récupérons la D6 puis la D743 au village Phlé. Nous retrouvons la départementale que nous avons pris à l'aller, donc pour résumer le parcours : c'est une ligne droite infinie et vallonnée. La pluie s'estompe après Mazières-en-Gâtine vers 19h. A 20h00, nous arrivons à Parthenay sous un soleil resplendissant enfin ce qu'il en reste (il ne va pas tarder à se coucher) et cherchons un hypermarché afin que Lolo puisse acheter de nouveaux patins de freins. Arrivés à Carrefour, nous rentrons avec les vélos dans le hall du magasin avec comme tu peux l'imaginer de la boue partout sur nous et sur les VTT. Je dévisse un patin de frein. Puis nous allons dans le rayon cycle pour acheter les mêmes patins. Nous vérifions auparavant que les différents patins vendus correspondent bien à son patin. Malheureusement, aucun n'est compatible. A 20h30, le magasin ferme ses portes et Fab propose d'enlever ses patins avant pour les mettre à l'arrière du VTT de Lolo. Par chance, ils étaient compatibles. Donc, je les fixe à l'arrière et nous remarquons tout de suite la différence. Lolo a de nouveau un VTT qui freine correctement. A 20h45, nous réfléchissons à l'endroit où nous pouvons loger. Au début, je suis partant pour trouver un gîte ou dormir sur le bord du GR36 mais dans ce cas il faut sortir de Parthenay. Cette proposition tombe vite aux oubliettes même si personne n'est contre mais c'est le fait de pédaler au moins 5 km et ensuite de chercher un lieu de campement. La solution la plus judicieuse est de coucher dans un hôtel et même mieux du point de vue financier : un bar hôtel. Lolo a eu une bonne idée sur ce coup là. Ainsi, à 21h, nous louons une chambre pour trois dans un bar hôtel pour 30€. Après avoir pris notre douche et lavé quelques vêtements, nous préparons enfin le dîner avec notre réchaud dans la douche et nos vêtements séchant à côté. Nous regardons par la même occasion le match de foot de l'équipe de France. Eh oui !!!!!! Nous avons la télé dans la chambre. A 23h, nous mangeons en regardant les résultats de la journée des JO d'Athènes. A 00h30, nous nous couchons.

JOUR 12 (100 km) :

Le réveil sonne à 8h et nous partons à 9h40 de la chambre. Nous retrouvons le GR36 à la sortie de Niort aux portes de Châtillon sur Thouet. Cette section de GR jusqu'à Gourgé est relativement plate et très agréable car nous traversons des bois et des champs sur différents types de chemins (terre, bitume, granulé). A 10h30, nous arrivons à Gourgé et j'en profite pour acheter du pain. C'est un pain de campagne gigantesque que nous n'avons jamais vu et nous avons hâte de le goûter. A 10h45, nous passons à côté du village de la Girardière et franchissons le Thouet sur des pierres posées dans la rivière (Cette section du Thouet ressemble davantage à une rivière qu'à un fleuve !!!!). Ainsi, nous devons transporter les VTT avec la force de nos bras et de nos jambes. En ce qui concerne mon vélo, nous sommes deux, l'un le soulevant à l'avant et l'autre à l'arrière. C'est plus un exercice d'équilibrage : tandis que le premier saute sur une pierre, le deuxième tient le vélo (sachant que les pierres sont assez étroites), et vice et versa lorsque le premier atteint la pierre. Et tout cela en faisant avancer le VTT. C'est amusant finalement et très charmant comme endroit !!!!!! Ces actions se renouvellent trois fois jusqu'à Saint Loup sur Thouet. La 3ème fois, Fab tente de traverser le Thouet en vélo. Il est parti comme un fou mais il constate en chemin qu'il n'arrivera pas sur l'autre rive donc il se décale sur la gauche à proximité des pierres et épargne son sac et la majeure partie de son corps de l'eau. Seuls ses pieds sont noyés J !!!!!!!! Il a du cran de le faire et c'est super !!!!! Je me dis que cela aurait été marrant si Fab était tombé dans l'eau mais bon il aurait moyennement apprécié surtout que depuis la première semaine du périple, nos vêtements ne sèchent jamais à cause du temps. A 12h, nous sommes à Airvault. A 12h50, nous décidons de manger sur le GR36 à proximité de Grenet. Quelques gouttes de pluie font leur apparition. A 14h, nous repartons et allons assez vite puisque cette portion de GR36 jusqu'à Thouars est facile. A 15h30, nous remplissons nos Camelbak avec de l'eau potable publique. Je tiens à le signaler car c'est la seule fois que nous avons vu un robinet d'eau potable dédié aux randonneurs. A 16h20, nous passons dans la ville de Thouars et perdons la trace du GR que nous récupérons finalement vers 16h50 après Vrines et avant la Réserve Naturelle du Toarcien. Ce GR, sur lequel nous longeons le Thouet depuis ce matin, est toujours fort sympathique. A 17h50, nous rentrons dans le département de la Maine-et-Loire. A 18h10, nous passons devant le Château de Montreuil-Bellay. A 19h, nous sommes à Saint-Cyr-en-Bourg et la signalisation du GR est très mal indiquée. Ainsi nous nous perdons et prenons la D405. Après Champigny, nous roulons sur la D205 et vers 19h30 nous retrouvons le GR3 qui croise la départementale. Malheureusement, nous reperdons la trace du GR et le temps change rapidement puisque du Domaine de la Bienboire proche de Souzay-Champigny, nous voyons au loin un gros nuage noir s'avançant dans notre direction. Maintenant, notre seul but est de trouver un abri ou un hôtel. Lolo refuse de dormir dans une chambre d'hôtel parce qu'il n'a plus d'argent. Ce qui agace fortement Fab ; et moi, je ne souhaite qu'une chose, éviter la pluie donc l'hôtel est la solution la plus simple. Nous ne prenons pas le risque de chercher et de continuer sur le GR3 car le nuage s'approche vite. Ainsi, nous repartons sur la D751 et entamons un combat contre le temps : lequel des deux va prendre l'ascendant sur l'autre ?? A Turquant, Fab est distrait pendant un instant, énervé par le refus de Lolo d'aller à l'hôtel, mais heureusement évite la chute de justesse. Néanmoins, il s'est fait une douleur au genou car en se reprenant sur son vélo, il frappe par inadvertance le cadre du VTT avec son genou. A 20h, nous rentrons dans la ville de Montsoreau et nous nous dirigeons vers la forêt de Fontevraud afin de camper (espérons-le dans un abri) et de récupérer le GR3 pour le lendemain. A Montsoreau, nous prenons la D947 et ensuite la D147. Le nuage noir s'approche de plus en plus. A 20h20, moi et Lolo sommes à 500m de la bourgade les Roches quant à Fab, il est loin derrière. Il souffre terriblement de son genou. Lolo part alors le rejoindre tandis que je mets mon K-way et patiente tranquillement, regardant un ciel magnifique : bleu d'un côté, noir sur une partie et jaune orange sur la fin. Je suis persuadé à ce moment-là que nous ne pouvons l'éviter. Aïe aïe aïe la grosse pluie !!!!!!!!!!!!!! Finalement, à 20h40, j'aperçois Lolo et Fab à l'horizon de la D947. Dès que nous arrivons aux Roches, Lolo remarque une grange entre la départementale et la forêt. La grange est remplie de morceaux de bois et d'une grande charrette. Cependant, nous hésitons à nous y installer. Finalement, à 21h, la pluie commence à tomber et donc nous poussons la charrette à l'extérieur de la grange. Ceci nous permet d'avoir un espace suffisant pour l'installation des tentes. C'est un endroit fort agréable après l'avoir nettoyé, à savoir, enlever toutes les planches et les objets au sol. Pendant que moi et Fab montons les tentes, Lolo met sa tenue de cuistot !!!!!!! Toutes ces activités sont faites sous une pluie diluvienne, mais bon, nous sommes à l'abriJ. A 22h, nous mangeons et à 23h nous dormons.

JOUR 13 (80 km) :

Levés à 7h15, nous partons à 9h après avoir remis la charrette en place dont le chargement, en l'occurrence du bois, est relativement humide. Nous retrouvons le GR3 en face de l'Abbaye de Fontevraud qui nous mène dans la forêt de Fontevraud. J'ai un besoin urgent mais Lolo et Fab décident de continuer sur leur lancée. De toute manière, j'en ai pour 5 minutes donc je vais les rattraper au pire à la Chaussée. Cependant, je me perds après la Vallée des Veaux. Je n'ai pas vu une des signalisations GR marquée sur le sol. Ainsi, je continue tout droit traversant des champs avec de nombreuses intersections. Je prends les chemins de manière totalement hasardeuse. Heureusement, je finis par rencontrer un paysan mais ce dernier est incapable de m'indiquer le chemin. Je vois au loin un village donc je décide d'y aller surtout que je peux me repérer grâce à mes cartes IGN. J'arrive aux Caves Blanches et ainsi pour retourner sur le GR3 et retrouver mes amis je roule sur un chemin jusqu'à intercepter la D751. Je la prends direction la ville de la Chaussée. A 10h, lorsque je récupère le GR, j'entends mon nom " Jean-Louis !!! Jean-Louis !!! ". Eh oui, heureusement, Fab et Lolo m'ont vu parce que je roulais assez vite, suffisamment pour être déterminé à les rattraper coûte que coûte et sans perte de temps. En fait, ils m'attendaient sur le trottoir et se doutaient que j'allais me perdre car la signalisation du GR est très mal indiquée dans la Vallée des Veaux. Le groupe se reforme et arrive à 10h50 à Chinon. Le temps jusqu'à maintenant est ensoleillé mais de gros nuages apparaissent au loin. Effectivement, nous avons droit à la pluie en entrant dans la forêt de Chinon. A 13h, nous décidons de déjeuner après Saint Benoît la Forêt. Nous trouvons un arbre suffisamment grand pour qu'il nous protège un minimum. Nous nous débrouillons assez bien pour éviter les gouttes d'eau lors de la préparation du repas. Fab est frigorifié et c'est d'ailleurs la seule fois pendant toute la durée du périple qu'il a aussi froid. Un randonneur pédestre, qui parcourt à mon avis tout le GR3, nous souhaite un bon appétit. A 14h, nous repartons sur un GR boueux avec l'éternelle pluie, notre amie depuis le début du périple. Après avoir traversé une ligne de chemin de fer à 14h40, le GR est assez délicat car il est étroit et vallonné sous une pluie diluvienne. Nous nous perdons de temps en temps mais nous restons toujours à proximité du GR ce qui nous permet de le retrouver facilement. Vers 16h30, à 1 km de la sortie de la forêt domaniale de Chinon, je tente de traverser une grosse flaque d'eau sur un chemin boueux mais mon VTT s'arrête en plein milieu. Résultat : mon pied dans l'eau et Lolo souhaitant me photographier est maladroit sur ce coup là puisqu'il fait tomber son appareil photo dans la flaque. Cependant, nous nous consolons avec la venue d'un crapaud qui se transforme en prince charmantJ après le baiser de Lolo. En fait, il lui a fait un baiser à sa manière, à savoir, un plat du ventre dans la flaque d'eau d'une hauteur d'environ deux mètres. Nous avons droit à des éclaircies avant ce petit arrêt et un temps mitigé jusqu'à la fin de la journée (J,L,J,L). A 17h15, nous passons devant le Château d'Azay le rideau. Entre le Château et la Vallée du Vau, je n'arrête pas de me changer (K-way, chaussettes) car la pluie et l'ensoleillement ne cessent d'alterner. Entre temps, Lolo et Fab prennent de l'avance. Je rejoins Fab proche de Munat à 18h40. Il a une chambre à air crevée et m'attend pour gonfler sa nouvelle chambre car je porte les outils. Malheureusement, Lolo a la pompe à vélo et a pris de l'avance sur Fab. Ainsi, je dois le rattraper le plus rapidement possible parce que de toute manière il faut refaire le chemin inverse. Heureusement, Lolo s'est arrêté 1 km plus loin pour faire ses besoins naturels. Nous revenons auprès de Fab 20 minutes plus tard et nous remarquons lors du gonflage de sa chambre à air que le pneu arrière est coupé à un endroit. Donc, il est préférable de continuer sur la route. A 20h15, nous rejoignons la D7 à Villandry en passant par la Fèveraie. Nous nous dirigeons vers Tours puis nous nous arrêtons aux Savonnières le temps d'acheter de la nourriture pour le dîner mais nous nous focalisons davantage sur les desserts. A 1 km de Tours, un énorme nuage gorgé d'eau s'avance. Nous cherchons désespérément, enfin surtout Lolo, un abri proche du GR3 car c'est boisé. Au départ, Lolo et Fab trouvent au bord de la D7 une maisonnette détruite mais il est impossible de camper à l'intérieur à cause de morceaux de verres et de planches de bois. Ensuite, nous nous dirigeons vers le GR3 et je trouve un formidable abri en bois. Lorsque nous allons voir de plus près, c'est en fait un WC public. Le sol est décoré de papier hygiénique. Beurk !!!!!!!!! Dommage parce que l'endroit est vraiment parfait pour positionner nos deux tentes sous un toit. Lolo n'abandonne pas l'idée de trouver un abri mais moi et Fab sommes d'avis à dormir à l'hôtel ce soir. En fait, il est hors de question de camper à ciel ouvert car nous en avons marre de la pluie et nous pensons qu'elle fera des dégâts cette nuit. Nous apercevons une maisonnette isolée dont Fab et Lolo vérifient l'accès mais elle est belle et bien fermée et barricadée. Finalement, à 21h00, Lolo se résigne et accepte de dormir dans une chambre d'hôtel pour ma plus grande joie et celle de Fab également. Nous roulons sur le GR3 jusqu'au Sud de Tours Centre puis nous allons dans Tours Centre afin de chercher un hôtel maximum **. A 21h45 et sous la pluie, nous trouvons un hôtel sans étoiles pour 35€. Pour ce prix là, nous avons un lit 2 places et un 1 place avec une douche. C'est parfait. De plus, nous avons hâte de goûter les desserts que nous avons achetés et qui sont pour deux d'entre eux des spécialités du coin. Après un bon repas, nous nous couchons à 00h.

JOUR 14 (75 km) :

Le réveil sonne à 7h45 et nous partons à 9h30 en direction de la zone industrielle de Tours, à Tours Nord, afin d'acheter un pneu pour Fab et de la nourriture pour les 3 derniers jours. A 10h20, nous finissons par trouver le Décathlon. Lolo en profite pour se faire régler les vitesses parce que son VTT refuse de passer certains pistons, et moi, pour le dévoilage de ma roue arrière. Nos VTT sont pleinement opérationnels à 11h00. Nous allons ensuite au supermarché du coin. Nous achetons par la même de la graisse car nous n'en avions pas mis sur notre chaîne de vélo pendant tout le périple. Nous sentons tout de suite la différence lorsque nous en mettons. La chaîne glisse sur les pistons sans faire de bruit. Oh c'est beau mais surtout rassurant car nos chaînes n'ont pas cassé!!!! Pourtant, nous savons qu'il faut graisser la chaîne avant chaque début de randonnée mais bon nous ne sommes pas sérieux sur ce point-là. A 11h45, nous sortons officiellement de Tours par un morceau de rocade. Oui bon, c'est interdit mais nous nous en foutons et puis c'est seulement sur 1 km. Nous retrouvons le GR3 à la sortie sud de Tours Nord vers 12h. Il nous fait passer par les villes de Rochecorbon, de Vouvray et ce n'est pas du plat : montée, descente, montée, descente, sur du bitume. Après Vouvray, nous traversons la Loire sur un pont de chemin de fer à 13h. C'est original de rouler à proximité des rails de chemin de fer sur 500m environ. Nous perdons la trace du GR à Montlouis-sur-Loire mais décidons de continuer sur la D751 pendant 1 km. Nous nous arrêtons à 13h15 pour déjeuner au bord de la D751 qui est très bien aménagée pour pique-niquer au bord de la Loire. A 14h20, nous repartons vers la Barre puis la Milletière afin de récupérer le GR3. Nous passons à côté de la Planète Aquarium puis dans Lussault-sur-Loire, Chanteloup à 15h00. D'ailleurs, nous passons entre deux maisons sur un chemin grillagé de chaque côté et élargi d'1m maximum. Cela sort de l'ordinaire !!!!! A 15h50, nous contemplons le château d'Amboise. Pour y parvenir, nous roulons sur une rue piétonne qui longe la Loire et qui possède la signalétique GR mais décidément, les gens n'apprécient pas trop notre présence. Effectivement, nous adoptons une allure un peu rapide et nous passons relativement près des gens mais surtout ce qui les dérangent à mon avis est notre manière de les doubler : nous passons dans l'herbe en montant sur le toupet. A 18h, nous sommes proche de la ville de Mosnes, le temps est ensoleillé et le GR devient essentiellement plat jusqu'à la fin de la journée. Notre allure est très bonne ainsi à 20h, nous arrivons à l'entrée de la forêt domaniale de Russy. Nous décidons de camper à l'intérieur. A 20h30, nous dînons sur une table de pique-nique au carrefour forestier de l'Etoile. Lolo et Fab souhaitent camper ici surtout qu'il y a un abri à côté mais je ne souhaite pas vraiment car cet endroit est trop voyant pour faire du camping sauvage. De toute manière, nous avons très faim donc ce sujet sera discuté ultérieurement. Finalement, après le repas, à 21h40, nous sommes trop épuisés pour pédaler de nouveau. Donc, nous campons là. Cependant, l'abri ne peut être utilisé car il est rempli de morceaux de verre. Ainsi, nous décidons d'installer les tentes derrière l'abri, un peu plus en profondeur dans la forêt. Notre tente semble se fondre dans le paysage. Cool !!!!!!!! A 22h15, nous sommes couchés.

JOUR 15 (90 km) :

A 7h, nous nous réveillons et à 8h, nous petit déjeunons. Ce matin, nous roulons essentiellement en forêt tandis que l'après-midi, nous longeons la Loire jusqu'à la ville d'Orléans. En effet, vers 11h, nous quittons la forêt domaniale de Russy pour être aussitôt accueillis par la forêt domaniale de Boulogne. En fait, le terrain est très praticable, c'est du plat toujours du plat mais la forêt est très agréable à contempler. A 11h40, nous sommes devant le plus majestueux des châteaux de France après celui de Versailles : le château de Chambord. Il est vraiment magnifique !!!!!!! Nous ne nous attardons pas trop sur ce splendide château et repartons donc à vive allure pour arriver à Saint-Dié-sur-Loire à 12h30. Nous décidons de manger sur les bords de Loire en plein soleil. Nous sommes bien installés sur l'herbe regardant la Loire et à proximité d'une barque. D'ailleurs, Fab est très motivé pour monter dessus et manger mais elle est instable et remplie à moitié d'eau. Au loin, nous voyons le pont de Muides-sur-Loire sur lequel nous traverserons la Loire tout à l'heure. Nous connaissons le chemin à partir de ce pont puisqu'à l'aller nous sommes arrivés au-delà de ce pont par le GR3. A 13h40, nous repartons à plein régime et atteignons Beaugency à 14h30. Le fait de connaître le chemin est un gain de temps considérable parce que nous ne vérifions plus sur la carte le chemin pris ou à prendre (sur cette portion de GR, les balises sont mal indiquées). A 15h20, nous arrivons à l'entrée de Meung-sur-Loire et nous nous reposons quelques instants. Fab en profite pour tremper ses petits pieds dans la Mauve. A 15h50, nous pédalons de nouveau et rentrons dans les villes de Saint Ay à 16h50 et d'Orléans à 17h45. Nous sommes vraiment contents car nous ne pensions pas arriver aussitôt à Orléans. Ainsi, nous décidons de continuer dans la forêt et de quitter momentanément le GR3 pour le récupérer au nord de la ville. Cependant, il faut traverser Orléans et nous nous perdons très rapidement. Finalement, nous trouvons la D101 en direction de Chanteau qui croise le GR3. A 19h30, nous sommes à Chanteau et retrouvons ce GR. Ainsi, nous commençons à nous enfoncer dans la forêt mais au bout de 10 minutes nous optons pour installer les tentes et manger non dans l'obscurité comme nous avions l'habitude de le faire. Nous trouvons un bon petit coin très sympathique entre les pins. A 20h40, nous mangeons et à 22h, nous sommes couchés. C'est la dernière nuit du périple et nous nous endormons presque instantanément. D'ailleurs, vers 4h, je me réveille au centre de la tente. Je me crois tout seul dedans mais non, Fab est bien là mais il est tassé sur la gauche de la tente. En fait, nous avons mal installé la tente puisqu'elle est inclinée vers la droite. Donc, j'ai tendance à glisser en direction de Fab.

JOUR 16 (81 km) :

Nous nous réveillons à 8h, et à 10h, nous sommes prêts à partir à la seule exception près que Lolo a son pneu avant complètement dégonflé. Ainsi, il change sa chambre à air. A 10h30, nous partons mais très vite nous nous perdons. Nous décidons de continuer toujours tout droit. Nous croisons à un moment donné une route forestière. Je décide d'avancer seul sur le chemin dans l'espoir de retrouver le GR3 qui nous mènera vers Bougy-les-Neuville mais sans succès. Au loin, je signale à mes amis que cette direction n'est pas la bonne mais eux comprennent l'inverse. Ainsi, selon moi, continuer tout droit est la seule solution, c'est la raison pour laquelle je les laisse venir à ma rencontre. Après une petite déception de leur part, nous roulons sur ce chemin puis prenons la première à gauche. Finalement au bout de 500 m, nous prenons de nouveau à gauche pour rejoindre la route forestière aperçue tout à l'heure. Nous la rejoignons vers 11h. Elle nous mène à Neuville-aux-Bois à 11h30. Ensuite, nous pédalons sur une section de la D3 puis de la D310 à Aschères-le-Marché. La D310 est très agréable parce qu'il y a très peu de circulation et le paysage est joli : des kilomètres de champs avec par-ci par-là quelques arbres. A 12h35, nous traversons Outarville. A Puiselet, nous roulons sur la D6 et cherchons une balise GR car le GR111 coupe cette départementale. A 13h30, nous retrouvons notre fameux GR111 et décidons de manger à côté d'un champ de maïs et au bord du chemin, en plein soleilJ. D'ailleurs, le soleil est au rendez-vous depuis ce matin. Nous finissons le reste de nourriture et par conséquent avons droit à une portion de couscous et une de pâtes. En fait, depuis le début du périple, nous mangions pour le déjeuner essentiellement une portion de pâtes ou de riz ou de couscous mais j'étais contre l'idée des 2 portions car il fallait réchauffer 2 fois l'eau de la casserole. Cela nous aurait fait perdre trop de temps. Déjà que nous nous arrêtions pendant 1h à 1h15 alors avec une double portion cela aurait été 1h45-2h. A 15h15, nous repartons sur le GR et nous tombons dans un bois à proximité de Saint Lubin où pour reprendre l'expression de Fab et Lolo, les personnes sont payées au coup de pinceau. En effet, dans ce bois, la balise GR est peinte sur chaque arbre pratiquement. C'est très amusant. Pendant le périple, nous nous plaignions parfois du manque de visibilité des balises mais là j'avoue qu'ils ont fait très fort. Et puis, ce n'est pas une petite balise peinte discrètement mais plutôt des balises d'au moins 50 cm de large. Nous ne pouvons pas les rater !!!!!!!!! D'ailleurs, Lolo est pris d'un gros fou rire à tel point qu'il n'arrive plus à respirer donc il est momentanément difficile de pédaler. Il lui faut environ 10 min pour reprendre ses esprits. Ensuite, nous suivons la Juine depuis la Pierre et à 16h30, nous arrivons à Méréville. A 17h40, nous traversons St-Cyr-la-Rivière et atteignons Boissy-la-Rivière à 18h. Fab et Lolo commencent à s'impatienter parce qu'ils ont l'impression de ne pas vraiment avancer. Bah en fait, c'est partiellement vrai puisque le GR111 contrairement aux routes menant à Etampes zigzague beaucoup. Finalement, à 18h15, nous prenons la D49 à partir d'Ormoy-la-Rivière parce que le GR continue en direction de Puiselet le Marais et Farcheville. Notre retour s'effectue sur un parcours ensoleillé et la fierté d'avoir accompli un tel périple peut se lire sur nos visages. A 18h30, nous bouclons notre périple de 1255 km !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ALLELOUIA !!!!